Supervisions
COMMENT ?
Je propose des supervisions individuelles et en groupe à mon cabinet, ainsi que des supervisions institutionnelles depuis plus de 20 ans.
Les supervisions ont pour objectifs de modifier les représentations que les professionnels ont d'une situation, d'une personne ou d'une interaction. Elles ouvrent à d'autres postures interactionnelles. Elles permettent de relier les formations théoriques aux réalités cliniques. Elles maintiennent une pensée vivante.
Elles se construisent à partir des situations cliniques apportées par les professionnel(le)s. Des situations qui questionnent ou mettent en difficulté les professionnel(le)s et/ou l'interaction.
Les supervisions permettent pour chaque situation clinique apportée :
- Une élaboration théorique
- Des simulations de situations cliniques
- L'intégration de l'hypnose, Ericksonienne et/ou fractionnée, durant l'élaboration verbale dans une séance.
- Le repérage et la réassociation des émotions, des relations, des affects, des pensées, du corps et des ressentis.
Les psychologues ont été formés pour travailler avec les mots, travailler avec le corps n'est pas toujours aisé. Je propose des supervisions (individuelles, en équipes et en groupes) de psychologues, psychiatres et psychothérapeutes dont un des objectifs peut être une sensibilisation ou une meilleure intégration de ces différentes pratiques et théories.
OÙ, QUAND ET QUELS TARIFS ?
À mon cabinet sur rendez-vous :
15 rue du pré Béranger
78890 GARANCIERES
Selon les situations et uniquement en groupe ou en équipe :
ce peut être à l'adresse de l'institution.
Supervisions individuelles :
durée 45 minutes : 100 euros
Supervisions en groupe :
Les dates sont décidées en accord avec les disponibilités des participants.
Le rythme est de une fois par mois.
Groupe de trois (minimum) à cinq participant(e)s (maximum) : durée 2 heures
100 euros par personne
Prochaines dates prévues les mardis de 18H30 à 20H30 : 1 octobre, 5 novembre et 10 décembre 2024
Groupes de six (minimum) à huit participant(e)s (maximum) : durée 3 heures
120 euros par personne
POUR QUI ?
La supervision s'adresse aux professionnel(le)s médicaux et para-médicaux : psychothérapeutes, psychiatres, psychologues, pédopsychiatres, psychomotricien(ne)s, kinésithérapeutes, chef(fe)s de service qui sont intéressés par, et/ou, formés à minima aux approches psycho-corporelles.
La supervision en institution s'adresse aux équipes constituées de professionnel(le)s médicaux et para-médicaux travaillant dans le soin : psychologues, psychiatres, psychothérapeutes et toutes professions travaillant dans les institutions à caractère social, médico-éducatif, médico-social... (infirmiers(ères), éducateurs(trices), chef de service, kinésithérapeutes, médecins, pédiatres, assistants(tes) sociaux(ales)....).
QUELS OBJECTIFS?
Les principaux objectifs d’une supervision (quand je parle d'un patient, ce peut être un individu aussi bien qu'une famille):
- ne pas chercher la solution mais ouvrir à d'autres possibles dans lesquels chacun(e) trouve sa solution. Celle-ci sera une solution possible. Il n'existe donc pas de solution en soi mais des hypothèses multiples permettant de reconstruire autrement le sens d'une difficulté rencontrée et modifiant les représentations du(de la) professionnel(le).
- Stimuler la pensée et la créativité collective. Toute hypothèse est le résultat d'une co-construction en individuel avec le superviseur, en équipe ou en groupe, et d'une réflexion sur les interactions dans leurs contextes d'apparition.
- Améliorer et stimuler une position d'entraide, d'écoute et de soutien réciproque. La supervision permet un échange sur la réalité de la clinique, c'est à dire sur les difficultés que chacun rencontre dans son travail. Reconnaître ces difficultés, les exprimer, s'interroger permet d'améliorer ses relations thérapeutiques. C'est aussi une sécurité pour les patients.
- Approfondir les formations entre les professionnels pour travailler avec des personnes qui présentent des difficultés toujours spécifiques. Une thérapie est du "sur mesure". Nous construisons une thérapie par patient : comment rester créatif et oser dans la position de thérapeute ? Le(la) thérapeute agit, sans passage à l'acte. Son action prend sens dans l'interaction avec le patient, pour le patient et dans son histoire.
- La supervision invite à une réflexion qui concerne le(la) professionnel(le) dans sa relation au patient et au monde du patient. Il vient exprimer ce qui lui pose problème. Le thérapeute est touché par les patients. La résistance au changement doit en premier lieu s'interroger au niveau du thérapeute. Le patient lui fait vivre des expériences nouvelles qui vont le modifier, le déranger... Être déstabilisé fait partie de notre travail. Il est fondamental de différencier ce qui nous appartient de ce qui appartient au monde de l'autre. On comprend qu'une psychothérapie personnelle du côté du professionnel est nécessaire.
QUELS MOYENS?
Les moyens pour atteindre ces objectifs:
- Toute supervision commence ainsi : je demande aux professionnels(elles) d'énoncer leur difficulté à l'aide d'une question concernant une situation clinique qu'ils apportent.
- Le second temps est une élaboration théorique et une réflexion en commun.
- Puis, un temps de simulation des situations cliniques dans le but d'une meilleure intégration des modifications.
Le travail en groupe ouvre à d'autres observations, vécus et analyses.
La mise en situation peut être l'occasion de mettre en œuvre différentes techniques hypnotiques. Dans cet objectif, le travail du groupe permettra :
- D'identifier et différencier les différents niveaux cognitif, émotionnel, corporel et relationnel induits par les mises en situation proposées
- De s’appuyer sur ces différents modes de communication
- De repérer ses propres blocages, dépasser ses limites et augmenter ses ressources créatives à travers ces jeux de rôle.
- De donner corps et forme à l’hypnose (ericksonnienne ou fragmentée) en soi et dans la relation à l'autre
COMMENT TRAVAILLER AVEC LES PERSONNES VICTIMES DE TRAUMATISMES?
Les traumatismes riment avec violence et dissociation. Le travail avec les théories de la dissociation et d'attachement seront approfondies et nécessairement abordées. Nous verrons comment, dans notre pratique clinique, ces théories apportent un éclairage fondamental qui permet de sortir les patients de leur monde traumatique.
QUELLE EST LA POSTURE DU SUPERVISEUR ?
- des règles énoncées explicitement au départ du travail commun et rappelées si nécessaire. La confidentialité des situations rapportées. Le respect et l'écoute de chacun. L'interdiction de tout jugement sur ce qui est énoncé et sur le (la) professionnel(le) qui énonce la difficulté rencontrée ni sur le (la) patient(se). Bienveillance, accueil et écoute de chacun pour chacun.
- Un des objectifs de la supervision est de soutenir le changement. Toute parole, silence ou autre de nos comportements a des "conséquences". Elles sont co-construites avec la(les) personne(s) avec la(les)quelle(s) nous sommes en relation. Cette notion de conséquence permet de remettre la pensée en mouvement. La place est laissée à l'inconnu de la rencontre, à l'incertitude et à la créativité de chacun. Penser en terme de conséquences plutôt qu'en terme d'erreurs ou d'échec remet de « l'humain » dans la relation en étant vécu en séance de groupe dans un contexte de sécurité dont les règles explicites et le superviseur seront garants.
- la supervision est un lieu d'expérimentation. J'énonce mes limites dès qu'elles se présentent. Je vérifie explicitement et régulièrement si le travail que nous faisons ensemble est aidant pour le(s) professionnel(le.s). Ainsi, je mets en scène qu'on ne peut pas deviner pour l'autre. Les demandes peuvent être réévaluées comme ce que l'on fait avec les patients. La vérification permet un ajustement au plus près des besoins de l'autre, améliore le sentiment de sécurité relationnelle et favorise l'expression des difficultés. Comme avec les patients. Cette « mise en scène » est un apprentissage vécu utile pour les relations avec nos patients.
- Je ne suis pas là pour faire des diagnostics qui figent. La question de départ et le travail réalisé ensemble visent un objectif principal : remettre de l'humanité dans l'interaction, de la tolérance, de la confiance et remettre la relation thérapeute/patient en mouvement évolutif.