ARTICLES
Vous trouverez ci-après quelques articles choisis parmi l'ensemble de ceux déjà publiés.
Ma Mère est Schizophrène: une situation clinique « Un oisillon sous une peau de guépard » , un travail de construction.
Sous la direction de Benoit BAYLE, in « Ma Mère est schizophrène », Véronique COHIER-RAHBAN, Fattaneh MALEKI, « un oisillon sous une peau de guépard, un travail de construction », Ed Erès, 2008.
INTRODUCTION
Cet article aura été difficile à écrire. De nombreux temps de réflexion vont nous permettre de nous dégager de cette difficulté qui ressemble étrangement à la problématique de cette petite fille ou de cette jeune femme. Une histoire sans début, sans histoire, sans parole. Un temps sans relief, un avenir auquel il vaut mieux éviter de penser. Un temps figé pour retenir le peu de vie. Un soi perché au-dessus du vide, le vide de l’autre, le vide du temps...
Ma Mère est Schizophrène: une situation clinique « Un oisillon sous une peau de guépard » , un travail de construction.
Sous la direction de Benoit BAYLE, in « Ma Mère est schizophrène », Véronique COHIER-RAHBAN, Fattaneh MALEKI, « un oisillon sous une peau de guépard, un travail de construction », Ed Erès, 2008.
INTRODUCTION
Cet article aura été difficile à écrire. De nombreux temps de réflexion vont nous permettre de nous dégager de cette difficulté qui ressemble étrangement à la problématique de cette petite fille ou de cette jeune femme. Une histoire sans début, sans histoire, sans parole. Un temps sans relief, un avenir auquel il vaut mieux éviter de penser. Un temps figé pour retenir le peu de vie. Un soi perché au-dessus du vide, le vide de l’autre, le vide du temps...
| Ma mère est schizophrène |
Etre ou Avoir : Quand être est une tragédie.
Sous la direction de Marcela GARGIULO et Sylvain MISSONNIER, « Être ou avoir : quand être est une tragédie », in « et si le handicap n'était pas une tragédie », Ed. Erès, novembre 2015. Article issu d'une intervention au colloque du SIICLHA, novembre 2014.
RÉSUMÉ
Comment transformer le fait d'avoir un handicap en tragédie? Comment sommes-nous acteurs malgré nous de certains aboutissements humainement dramatiques? Le « nous » concerne les institutions elles-mêmes et les professionnels. C'est à partir de ma position de psychologue assurant des supervisions d'équipes dans différentes institutions spécialisées dans l'accueil de personnes ayant un handicap que je vais développer mon point de vue.
| Handicap et tragédie |
Honte et culpabilité du côté des soignants et professionnels encadrants.
Sous la direction de Sylvain MISSONNIER avec Albert CICCONE, Simone KORFF-SAUSSE, Roger SALBREUX et régine SCELLES, « honte et culpabilité du côté des soignants et professionnels encadrants », in « Honte et culpabilité dans la clinique du handicap », Ed. Erès, 2012. Article issu d’une intervention au colloque du SIICLHA, septembre 2011, Boulogne.
INTRODUCTION
Dans cet article, je vais aborder la question de la culpabilité et de la honte dans la clinique du handicap à partir de mon vécu dans le cadre de supervisions d'équipes. Une définition de ce qu’est pour moi une supervision ainsi que ses différentes fonctions sera la première étape. Puis, des situations cliniques illustreront la complexité des interventions lorsque ces questions de culpabilité et de honte surgissent dans les agis des professionnels. Il est intéressant de penser la honte sur le registre de « l’être » et la culpabilité sur celui du « faire »1. Si ces deux registres peuvent être dissociés, ils peuvent aussi être imbriqués sous la forme « coupable d’être ». Nous verrons que l’absence de honte et/ou de culpabilité empêche tout travail psychique de questionnement de ses propres attitudes et comportements dans les interactions. Lorsque celles-ci débordent, nous pouvons au contraire nous retrouver dans une paralysie de la pensée. Dans les deux cas, la violence relationnelle apparaît, insidieuse ou dans le passage à l’acte...
| Honte et culpabilité des soignants |
Ethique et Visite/Déplacement A Domicile, VAD/DAD.
Sous la direction de Régine SCELLES, avec A. CICCONE, S. KORFF-SAUSSE, S. MISSONNIER et R. SALBREUX, in « Handicap : l’Ethique dans les pratiques cliniques », Véronique COHIER-RAHBAN, « Laisser la clé de la porte à la personne qui nous reçoit », Ed. érès, Monts, aout 2008 , suite à une intervention au colloque SICLHA 2007.
INTRODUCTION
Dans son essai intitulé de la morale à l’éthique et aux éthiques, Paul Ricoeur1 pose cette question: « entre quoi et quoi les sentiments moraux font ils suture? Entre le royaume des normes et de l’obligation morale, d’un côté et celui du désir, de l’autre». Lorsque nous sommes prêts à travailler au domicile des patients, nous avons à nous interroger sur ce qui nous amène à prendre cette décision (norme sociale, habitude, désir de l’un ou de l’autre…) et si cette décision ne vient pas entraver la future rencontre. Entendons-nous une différence entre ces deux énoncés, dans la demande d’une personne handicapée? - « Je voudrais voir un psy mais je ne peux pas me déplacer parce que je…, (accident, grossesse, maladie, handicap) ». - « Pouvez-vous venir à mon domicile, je voudrais voir un psy parce que… ».
| Ethique et visites/déplacements à domicile |
Abandon : premier acte de l’adoption.
Véronique COHIER-RAHBAN, « Abandon, premier acte de l’adoption », revue Thérapie familiale, Vol.30, 2009, N°1.
RÉSUMÉ
Lorsque la violence apparaît dans les familles adoptantes, nous pouvons émettre l’hypothèse selon laquelle le processus d’abandon continue d’agir. Il s’insinue dans les relations familiales, mettant en danger le processus d’adoption. Dans notre clinique, nous laissons alors la place aux « invisibles » envahissants : il s’agit des parents biologiques, de l’enfant adopté s’il était resté avec ses parents biologiques ( donc s’il n’avait pas été abandonné) et de l’enfant adopté s’il était né directement de ses parents adoptifs. Un travail d’exploration des relations à ces différents invisibles permet l’élaboration des identités croisées et des ambivalences croisées. Il libère ensuite la voie au processus d’adoption.
| Abandon: premier acte de l'adoption |
Le psychologue en libéral: périnatalité et déplacement à domicile, le DAD.
Véronique COHIER-RAHBAN, « Le psychologue en libéral : périnatalité et déplacement à domicile », Revue Dialogue, N° 175, 1er trimestre 2007.
INTRODUCTION
Dans cet article, nous nous attacherons à démontrer l’intérêt d’un déplacement à domicile lors d’une prise en charge psychothérapeutique en périnatalité. Comment l’envisager en tant que psychologue travaillant en libéral? Le Déplacement A Domicile se propose dans des situations cliniques précises, pendant la grossesse ou juste après l’accouchement. Il est transitoire. Il est la continuité d’un travail psychothérapeutique dans lequel il vient prendre sens...
| Grossesse et déplacements à domicile |
Troubles affectifs et mémoires affectives.
Sous la direction de Joëlle MIGNOT, in Sexualités humaines, hors-série N°2, Véronique COHIER-RAHBAN, « Troubles affectifs et mémoire affective », pp. 164-193, Ed. Metawalk, mars 2014.
INTRODUCTION
Comment définir un trouble affectif ? Rien de mieux que d’ouvrir un dictionnaire, faire une revue de la littérature ou écouter nos patients définir eux-mêmes cette notion. Explorons cette dernière méthode en nous appuyant sur deux situations cliniques dans lesquelles les troubles s'expriment dans les relations amoureuses. Comment se construisent les troubles affectifs ? Comment les thérapeutes en retrouvent-ils les traces et les modèles de construction lors des rencontres thérapeutiques ? Comment déconstruire et reconstruire et à partir de quelles bases ? Ce seront les principaux axes développés dans cet article, soutenus pas des extraits de séance significatifs. On y discutera des moyens de travail mis en œuvre, de la construction des hypothèses et de leur mise à l'épreuve. Suivra une discussion avant de conclure cet écrit...
| Troubles affectifs et mémoires affectives |